Panneau n° 14
En Français
La maison des facteurs Bergot…
C’est dans cette maison qu’habitaient les époux Bergot. Marie effectuait à pied sa tournée quotidienne de plus de 20 km, son sac de courrier en bandoulière.
Pour monter la côte du » Physicien » au Vey, elle pouvait compter sur l’aide de Capitaine ou Leda, ses chiens. Elle faisait de la cani-rando avant l’heure.
Emile, lui, faisait ses tournées en vélo. Un parcours de semi-montagne de 35 km avec 400 à 500 mètres de dénivelé chaque jour.
Il parcourait les villages les plus éloignés jusqu’au « Petit Béron ».
Pour monter la côte des « Bruyères » (en direction de Condé), il attrapait souvent l’arrière du camion du laitier ou la rampe du car des « Courriers Normands » et se faisait remorquer (à l’époque, les camions étaient beaucoup plus poussifs qu’aujourd’hui dans les côtes !).
Mais, un jour, une poule traversa la route… le laitier fit un écart… l’animal survécut, Bergot, lui, se retrouva au fond du fossé au milieu de son courrier!
Un autre jour, en descendant trop vite, il enfonça une porte et atterrit dans la cuisine de Suzanne Gauquelin qui préparait des galettes. « Bonjour Bergot, tu tombes bien, tu vas manger la galette avec nous ». Ce qu’il fit avant de repartir.
In Italiano
La casa dei postini Bergot…
In questa casa abitavano gli sposi Bergot. Marie faceva a piedi il suo percorso quotidiano di oltre 20 km col suo sacco a tracolla da postino.
Per salire fin su dal sentiero “del Physicien” a Le Vey, ella poteva contare sull’aiuto di Capitaine o Leda, i suoi cani. Marie “invento’” la corsa coi cani prima del tempo!
Emile faceva invece il suo percorso in bicicletta: 35 km con 400/500 metri di salita ogni giorno.
Arrivava ai villaggi più lontani, fino a « Petit Béron ».
Per fare la salita dei « Bruyères » (verso Condé-sur-Noireau) si attaccava spesso al camion del latte o al furgoncino dei « Corrieri Normanni », lasciandosi trasportare (chissà come, a quell’epoca quelle camionette andavano più lentamente sulle salite!). il camion era piu debole
Ma un giorno… una gallina attraversò la strada… il lattaio fece una virata… il pollo sopravvisse e Bergot si ritrovò in fondo al fossato in mezzo alle raccomandate.
Un’altra volta, scendendo troppo velocemente, sfondò la porta e piombò nella cucina di Suzanne Gauquelin, che stava preparando delle “galette” (un piatto tipico del nord della Francia).
“Buongiorno Bergot, capiti a proposito, mangerai la galette con noi oggi!”, cosa che fece prima di ripartire.
In English
The Post Mistresses home.
The Couple Bergot lived here.
Marie would walk around 20 Km with all the letters in a large bag, delivering them around the area, to climb near the “Physicien” at Vey. She would rely on her 2 dogs Capitan and Leda for help.
Emile, her husband, travelled on his bike. Covering around 35 Km and climbing 400/500 metres they covered an area as far as the Petit Béron: to climb by the “Bruyères” (near Condé) he would attach himself to the milk lorry for assistance (at this time there were many lorries, not like to-day).
One day, a chicken crossed the road: the milk lorry missed it and the animal survived. Bergot himself was found in a ditch with all the mail.
Another day, while descending the hill too quickly, he caught a door he attracted the attention of Suzanne Gauquelin, who was making galettes at the time. “Hello Bergot, do you want to eat some galettes with us?”, that he did before moving on.