Panneau n° 28
En Français
Une modiste, puis un bourrelier.
Jusqu’aux années 1930/35, Gabrielle Grosos a tenu un commerce de modiste dans cette maison jadis occupée par son père. Celui-ci était ferblantier : fabricant et vendeur d’ustensiles en fer blanc (lanternes, casseroles, arrosoirs…).
Albert Lelandais a repris ce magasin pour continuer son métier de bourrelier-matelassier avec son épouse, couturière, jusqu’en 1965.
Ils avaient plus de place que dans leur précédent magasin.
De plus, les chevaux, pour être équipés, pouvaient passer dans la cour de monsieur Bin, à l’arrière.
Par la fenêtre ouverte, on voyait les cordages accrochés au mur ainsi que les équipements et colliers pour chevaux.
Albert aimait plaisanter ; aussi ses amis l’ avaient-il surnommé : « le Marquis de la Croupière » et sa femme «
Hélène de Beau Harnais ».
C’étaient des gens charmants, qui accueillaient les enfants à la sortie de l’école : à l’époque la garderie n’existait pas encore !
In Italiano
Una modista e un cuoiaio
Fino agli anni 1930/35 Gabrielle Grosos tenne un commercio di moda in questa casa, già posseduta dal padre. Lui era un “ferblantier”: un fabbricante e venditore di utensili in ferro bianco (lanterne, pentole, annaffiatoi…).
Albert Lelandais riprese questo negozio per continuare il suo mestiere di cuoiaio-materassaio con la sposa sarta, fino al 1965.
Avevano più spazio che nel loro precedente negozio.
In più, i cavalli potevano passare nel cortile retrostante – presso Bin – per essere equipaggiati.
Dalla finestra aperta, potevamo vedere il cordame appeso al muro, così come gli equipaggiamenti e i collari per cavalli.
Albert adorava intrattenere; i loro amici li avevano soprannominati “Marquis de la Croupière” (nome familiare francese per indicare il cuoiaio) e sua moglie “Elena di Beau Harnais” (“harnais” in francese sono le redini del cavallo; si tratta dunque di un gioco di parole).
Erano persone affascinanti che accoglievano i bambini all’uscita della scuola: all’epoca il doposcuola non esisteva.
In English
A hat shop then a saddlery
Gabrielle Grosos had this shop from 1930:1935. Her father first ran it as an iron-mongers. He was a craftsman metal worker who made lanterns, watering cans, saucepans and other.
Albert Lelandais took over the shop, it sold leather goods, saddles and harnesses. He was an upholsterer. His wife was a seamstress. They ran the shop until 1965. They had more space than in their previous shop. Horses could be saddled and kitted out at the rear in the back yard.
From the windows one could see ropes hanging from the walls to harness the horses.